Les anxiolytiques et les antidépresseurs
sont couramment utilisés pour traiter le stress et l’anxiété chez les patients. Cependant, ils présentent des effets secondaires fréquents tels que perte de mémoire, somnolence, fatigue, vertiges, troubles de la coordination, troubles de la vision. De plus, leur consommation prolongée peut entraîner une pharmacodépendance. Afin de mieux aider vos patients, il est essentiel de considérer d’autres approches thérapeutiques qui peuvent permettre de réduire leur usage.
L’efficacité des anxiolytiques et des antidépresseurs : Les anxiolytiques agissent chimiquement sur les récepteurs GABA et la sérotonine et peuvent provoquer une addiction. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 3 mois selon le Vidal, incluant un sevrage progressif pour éviter des complications. Pourtant, de nombreux patients se retrouvent malheureusement dépendants de ces médicaments et cherchent fréquemment des solutions pour essayer de s’en passer.
De même, les antidépresseurs, souvent présentés comme des « pilules du bonheur », sont largement utilisés en France, en particulier depuis la pandémie de COVID-19. Cependant, deux études récentes ont questionné leur efficacité. Une première publiée dans « Molecular Psychiatry [1] » a remis en cause le rôle central de la sérotonine dans l’origine du burnout. Elle souligne l’importance de prendre en compte les facteurs contextuels et sociaux dans l’évaluation et le traitement de cette affection. De plus, une seconde étude du « British Medical Journal[2] » a montré que les antidépresseurs ne sont guère plus efficaces qu’un placebo chez 85 % des personnes souffrant d’affections d’intensité légère ou modérée ; en revanche, leur utilité ne fait aucun doute dans les formes sévères.
Dans la plupart des cas, on expose les patients aux effets indésirables de ces médicaments. Dans les troubles les plus légers, la psychothérapie associée à l’activité physique et aux modifications alimentaires (diététiques ou compléments) est recommandée dans un traitement de première intention.
[1] Moncrieff J, Cooper RE, Stockmann T, The serotonin theory of depression: a systematic umbrella review of the evidence. Molecular Psychiatry 2022
[2] Stone MB, Yaseen ZS 1, Miller BJ, Response to acute monotherapy for major depressive disorder in randomized, placebo-controlled trials submitted to the US Food and Drug Administration: individual participant data analysis. BMJ. 2022
Une prise en charge précoce pourrait permettre de diminuer la consommation d’emblée des médicaments traditionnels. Face aux limites des anxiolytiques et des antidépresseurs, il est essentiel de proposer des solutions hygiéno-diététiques à vos patients. La prise en compte du stress chronique est primordiale pour comprendre les dysfonctionnements de l’organisme.
Le cortisol, l’hormone d’adaptation, joue un rôle central dans la régulation du stress. Quand il devient chronique, il peut entraîner une désynchronisation de l’organisme et une baisse de la sérotonine. Il est important de souligner que le stress n’est pas toujours négatif, mais qu’une exposition prolongée peut provoquer des problèmes de santé physique et mentale.
Les techniques de respiration, la marche dans la nature, le yoga et la méditation sont des moyens efficaces pour le gérer au quotidien.
Stress chronique et alimentation sont souvent liés. Nous le sous-estimons la plupart du temps, mais une mauvaise nutrition est une source de stress pour l’organisme. Pourquoi manger sainement est-il si important ? Car la malbouffe façonne un terrain défavorable majorant la vulnérabilité au stress…
Chez Yunova® Pharma nous parlons de neuronutrition fonctionnelle
qui agit sur le cerveau et les nerfs. Le stress pathologique va consommer des nutriments essentiels que nous allons pouvoir apporter par l’alimentation et par des compléments alimentaires.
Traitons tout d’abord de l’axe intestin-cerveau, autrement dit la relation entre flore intestinale et système nerveux. Le tube digestif abrite quelque 100 000 milliards de bactéries. Cet ensemble constitue le microbiote et vit en harmonie (symbiose) avec notre corps.
Son rôle ne se limite pas à des fonctions digestives ou immunitaires, mais aussi nerveuses. Saviez-vous que le cerveau est sous influence de l’intestin ? En effet, le système nerveux entérique (SNE) contient 200 millions de neurones.
L’intestin est en interaction étroite et bidirectionnelle avec le SNE. On parle d’un axe intestin-cerveau, à travers lequel les deux organes communiquent. C’est la raison pour laquelle on qualifie l’intestin de deuxième cerveau.
Il est admis désormais que le microbiote joue un rôle pour le bien-être et la santé. La liste de ses perturbateurs est large : une alimentation pauvre en fibres, vitamines et oligoéléments, mais riche en nourritures raffinées, polluants divers ; alcool et tabac ; tensions quotidiennes provoquant du stress ; changements hormonaux ; infections bactériennes ; prise de médicaments ; activité sportive excessive… Ils vont déclencher un déséquilibre : certains membres du microbiote vont se trouver en nombre insuffisant et d’autres verront leur population augmenter jusqu’à devenir pathogènes, on parle alors de dysbiose.
Ce déséquilibre du microbiote est retrouvé de façon systématique dans certaines maladies et notamment dans les troubles de l’humeur. La prise alimentaire de ferments lactiques sélectionnés (microbiotiques) permet de restaurer l’écosystème intestinal, afin de mieux préserver le capital neuro-santé.
Certaines souches sont capables de produire du GABA (Gamma Amino Butyric Acid) un des principaux neuromédiateurs, intervenant dans le bien-être cérébral. C’est un relaxant musculaire et anxiolytique naturel. D’autres sont précurseurs de la Sérotonine : c’est le concept de « psychobiotiques ». [3]
Les plantes adaptogènes
Soulager le stress, c’est déjà ça, mais éviter d’être submergé, c’est mieux ! La nature regorge de plantes, qui accroissent la capacité du corps à s’adapter aux différents stress : les plantes adaptogènes.
Selon l’Agence européenne du Médicament, elles augmentent la résistance non spécifique de l’organisme face au stress au sens large. Elles ne présentent pas de toxicité et normalisent notamment la production de cortisol.
Quelles sont les plantes adaptogènes que nous utilisons chez Yunova® Pharma ?
La Rhodiola est intéressante pour ses bénéfices : en particulier, l’amélioration des performances physiques et intellectuelles, la stimulation des fonctions cognitives en situation de stress. Elle aide l’organisme à s’adapter en cas de situation stressante, elle aurait également un effet sur le niveau de sérotonine.
Le safran a des vertus anti-stress. Il augmente les capacités d’adaptation au stress de l’organisme. Il est principalement connu pour lutter contre la dépression légère ou modérée. Il est très intéressant dans les troubles de l’humeur, notamment en péri-ménopause, apportant une meilleure qualité de sommeil et une résistance au stress.
Le ginseng également est un puissant adaptogène, car il aide à réduire la fatigue physique et mentale, et stimuler le système immunitaire. Considéré comme « la plante de la vitalité », le ginseng, grâce à la présence de ginsénosides, contribue à maintenir une endurance optimale, des sensations d’énergie et de tonus.
Dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire, la neuronutrition est efficace, mais on doit néanmoins se fixer des buts réalistes. On doit viser en premier une amélioration de la qualité de vie.
Pour vous accompagner vos patients dans cette approche complémentaire le laboratoire Yunova® Pharma, basé à Monaco, spécialisé en neuronitrition, a développé des compléments alimentaires innovants. Leurs produits sont conçus par une équipe de médecins spécialistes (Neurologue et neuronutrition) qui propose une sélection d’actifs à efficacité démontrée en s’appuyant sur la Nutrineural® Science. Cette discipline identifie et valide des ingrédients naturels capables de moduler certains mécanismes cellulaires du système nerveux, d’agir sur la synthèse de neuromédiateurs et de restaurer des fonctions psychologiques normales. Ces compléments alimentaires agissent sur le système nerveux, restaurent le microbiote, et visent à réduire le stress, améliorer la mémoire et la concentration, ainsi que la relaxation musculaire.
En conclusion, en tant que pharmacien, il est important d’informer vos patients sur les effets secondaires des anxiolytiques et des antidépresseurs, et de leur proposer des alternatives thérapeutiques. Les méthodes naturelles telles que la gestion du stress, la neuronutrition, et l’utilisation de plantes adaptogènes peuvent offrir des solutions efficaces et sûres pour améliorer la santé mentale de vos patients.
La Nutrineural® Science développée par Yunova® Pharma ouvre de nouvelles perspectives pour une approche plus complète de la santé mentale.
Direction médicale de Yunova® Pharma, Neuronutrition lab.
[3] Géhin S, Caron P, Cespuglio* R, Psychobiotics as Modulators of Gut-Brain Influences, Biomedical Journal of Scientific & Technical Research.2022
*Neuroscience Research Center of Lyon-1 (CRNL)
